Richesse du vocabulaire

En ce moment cette question me turlupine : comment améliorer son vocabulaire, utiliser des mots nouveaux et riches... Vous me direz qu'il faut lire, bien sûr, j'en suis consciente et je lis déjà beaucoup (pas assez à mon goût !) et face à certains écrivains je suis vraiment admirative par la diversité des mots employés... Le dictionnaire des synonymes est là aussi, mais j'en reviens un peu car par rapport au mot que l'on veut remplacé (pour changer un peu), ce n'est pas toujours aussi bien, ou il ne reflète pas exactement ce que l'on aimerait dans la phrase !
Alors il me reste à apprendre le dictionnaire par coeur !
Pour certains cela vient naturellement, je me dis qu'il y a à la base une certaine culture, forcément...
S'améliorer n'est pas évident et pourtant en tant qu'auteur on a pas le choix...
A vous de me dire comment vous faites, cela me donnera peut-être des idées et m'enlèvera mes complexes du moment...
Vous croyez que c'est l'automne qui me fait ça ?

oh bloulou ! tu parles très bien déjà !

eh bien, moi, je m'inspire de toutes les sources, et surtout celles des conversations avec d'autres internautes, je retiens les nouveaux mots , car pour ne pas paraître idiote, je cherche la signification du mot que je ne connais pas. Dans les livres , je retiens moins, car je ne prends pas la peine de faire une recherche, je m'inspire du sens de la phrase pour avoir sa signification. Je me dis alors : ah! ça veut dire ça ? et puis j'oublie. Conclusion : vive le net ! ces conversations , parfois anodines, me servent beaucoup, car je vérifie le sens de mots que j'emploie souvent à mauvais escient et je fais des découvertes. Je suis comme toi, j'adore apprendre.

Pareil. Je tape d'abord mes phrases dans mon langage courant (du belge, je ne vous dit pas !) puis j'adapte. Je travaille, j'essaye de remplacer les mots par des plus jolis, j'emploie le dico des synonymes, après je rechange la phrase, si je doute je demande à mon mari qui parle mieux que moi, après des tas de changements le produit devient bon, mais ce sera toujours pas de l'académique.
Sinon, j'avais toruvé que tu écrivais bien aussi. Il ne faut pas nécessairement écrire parfait ou académique pour faire un bon livre.

Je vois que nous procédons pareil ;-) ; forcément a un moment on doute, c'est normal... Merci d'être toujours là les copines !

On a toujours des doutes : avant, pendant, après et même quand on a le bouquin en mains. C'est humain.

Moi, je me méfie des nouveaux mots, je ne suis pas sûre de les utiliser à bon escient s'ils ne font pas déjà parti de mon univers. Par exemple, vous allez rire... mais si aller, rigolez un bon coup, je ne vous vois pas , à 49 ans, voilà t'y pas que je n'avais jamais utilisé le verbe flagorner. Je l'ai placé dans mon roman, et ben, j'accroche chaque fois que je le lis.
Ah ! Vous voyez que ça vous fait rire !

Sinon, quoi que l'on en dise, on retient beaucoup de ses lectures, et les mots qui nous sont familiers ressortent naturellement. Pas besoin de grands mots pour s'exprimer, il suffit juste de bien les placer dans la phrase, et c'est là que réside la difficulté.

Le dictionnaire des synonymes de Word est plein de richesses, je trouve, mais il ne faut pas s'arrêter aux mots qu'il propose, il faut en choisir un autre dans la liste, et encore un autre, jusqu'à ce que ... bingo ! Mais oui, c'est exactement ça que je voulais dire.

Il y a aussi :

http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi

qui est un dictionnaire de synonymes en ligne. Très intéressant. Je ne sais plus où je l'ai trouvé : ici, si ça se trouve. Elle perd la tête la vieille, comment voulez-vous, dans ce cas, qu'elle enrichisse votre vocabulaire. Mouahah.

Je suis entièrement d'accord avec toi Azul : pour employer les mots il faut les maîtriser et les sentir, sinon cela risque de dénoter dans le récit... C'est pourquoi enrichir son vocabulaire demande du temps et de la patience.
C'est ma préoccupation du moment, ça va passer... Je dois être dans une période de doute assez importante. A force de lire des reportages à droite, à gauche sur le monde de l'édition, l'exigence de ce milieu, je finis par un peu trop m'interroger...
Mais la remise en question ne peut faire que progresser et elle est normale pour tout un chacun :-) ; à condition de ne pas se perdre, je suis d'accord...

Un gars : c'est un jeune homme, Une garce : c'est une pute.
Un courtisan : c'est un proche du roi, Une courtisane : c'est une pute.
Un masseur : c'est un kiné, Une masseuse : c'est une pute.
Un coureur : c'est un joggeur, Une coureuse : c'est une pute.
Un rouleur : c'est un cycliste, Une roulure : c'est une pute.
Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau, Une professionnelle : c'est une pute.
Un homme sans moralité : c'est un politicien, Une femme sans moralité : c'est une pute.
Un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive, Une entraîneuse : c'est une pute.
Un homme à femmes : c'est un séducteur, Une femme à hommes : c'est une pute.
Un homme public : c'est un homme connu, Une femme publique : c'est une pute.
Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre, Une femme facile : c'est une pute.
Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur, Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute.