séduire un éditeur

Melle Parker a écrit:

Katarina a écrit:

Non, sur 5000 !

500 par mois. Si on est du mois de janvier on a une chance sur 500.

Mais il faut compter sur l'année. Ils en prennent deux nouveaux par an, donc je me suis trompée, on a une chance sur 2500 ! hi hi !

2 nouveaux par an ? Tu as vu ça où ? Pfttttt à ce rythme et avec la chance que j'ai au jeu, je peux oublier, quoi !

Cela dépend vraiment des maisons d'édition... De toute façon il faut tenter sa chance, mais surtout, surtout, CIBLER...

Voici ce que je viens de lire sur le site d'un éditeur belge
"Jourdan-le-Clercq éditeur : Je trouve cela sympathique et accueillant.

Comment publier mon premier roman ? (format, marges, pagination, etc.) Avec beaucoup de courage… Pour information, sur 500 manuscrits reçus par an, moins de 5 sont retenus. Merci de ne pas envoyer d’originaux, l’éditeur n’est pas responsable des manuscrits qui lui sont adressés. Veuillez indiquer selon le genre de votre manuscrit le Département concerné : Service des manuscrits pour les romans, documents et essais Département Pratique Département Sciences Humaines Département Spiritualité Département Jeunesse
Votre manuscrit doit comporter de préférence entre 100 et 400 feuillets et
être constitué de rectos simples.Vous recevrez une réponse sous 1 à 3 mois
après réception de votre manuscrit. Passé ce délai, votre manuscrit sera détruit
sauf mention de votre part indiquant que vous souhaitez que l’on vous le retourne
en cas de réponse défavorable, pour ce faire merci de joindre une enveloppe
timbrée affranchie du montant dû pour le tarif normal
( pas de retour en recommandé, ni renvoi à l’étranger ).


Premier conseil :

Ne vous précipitez pas pour l'envoyer. Laissez le reposer quelques temps
(quelques jours ou quelques semaines) et relisez-le à tête reposé.


Vous verrez, vous risquez d'y trouver des faiblesses, des choses qui
ne vous plaisent pas, des maladresses. N'hésitez pas à remettre
sur le métier votre travail : il ne sert à rien d'envoyer un manuscrit non fini
à un éditeur, celui-ci ne verra pas forcément le potentiel derrière une oeuvre,
il jugera si elle est publiable ou non selon ses critères. Bref,
à de rares exceptions près (précisons que CyLibris est l'une de ces exceptions),
les éditeurs ne signent pas pour des manuscrits qui auraient du potentiel,
mais ne sont pas finalisés. Conclusion : prenez votre temps !

Vous pouvez également faire lire votre manuscrit autour de vous,
mais sachez prendre avec le recul nécessaire ce que vous diront
vos proches ou vos amis : leur jugement peut comporter d'autres facteurs
que l'intérêt littéraire de votre manuscrit. Sachez donc accepter la critique
mais également relativiser les louanges : méfiez-vous ainsi des jugements
uniquement positifs (c'est souvent peu intéressant :
toute oeuvre (disons l'immense majorité) a des faiblesses...).


Cela dit, ne suivez pas forcément tous les conseils : c'est tout de même votre oeuvre,
il faut donc que vous soyez persuadé de leur intérêt...


On le sait mais c'est bien de se le rappeler.

Je viens de recevoir en retour un manuscrit envoyé il y a moins d'un mois à Calmann-Levy (chic car il pourra reservir) avec écrit sur la lettre d'accompagnement :
"...Il possède des qualités certaines. J'en ai beaucoup apprécié la lecture, mais je ne crois pas que notre maison d'édition soit la mieux à même de le défendre auprès des médias et du public. Je vous conseille néanmois de l'adresser à d'autres maisons d'éditions"

1) je me demande si le manuscrit a vraiment été lu (seule la page de CV est pliée sur la tranche)
2) je râle sur leur hypocrisie "j'ai bcp aimé... je ne crois pas que... à même...

Que ceux qui ont déjà reçu des lettres retour de Calmann-Levy me disent s'ils ont reçu la même lettre. merci.

ils viennent de me retourner mon manuscrit 'je l'aime elles aussi", je me suis trompée d'adresse. D'ici un mois, je te dis.

bon, je viens de recevoir un courrier de calman lévy qui a reçu mon manuscrit, cela m'étonne un peu, je l'ai envoyé hier ! Mais bon... ça paraît incroyable mais j'ai la lettre sous les yeux. ils me disent qu'ils ne peuvent pas donner des réponses personnalisées à tous. Elle est comment ta lettre, chantal ? parce que moins d'un mois, ça me semble court, dans ma lettre, ils disent qu'il leur faut deux mois minimum.

Mais tu dis qu'ils t'ont renvoyé ton manuscrit puis tu dis qu'ils te disent qu'ils l'ont bien reçu ? Moi j'ai eu la lettre trois semaines après et dedans ils disent qu'ils l'ont lu !!!

MAIS NON ! T'as pas compris. oui, la poste me l'a renvoyée because pas la bonne adresse, mais je l'ai à nouveau envoyé à calmann machin et je viens de recevoir l'accusé de réception. Rapidos, très rapidos !

Je me demande si les éditeurs apprécient les histoires écrites au présent ou s'ils préfèrent qu'elles soient rédigées au passé. Là je viens de revérifier mon manuscrit d'histoires extraordinaires et j'ai uniformisé tout au présent, mais en faisant un essai de lecture au passé je trouve que cela fait plus classe mais c'est moins "vivant". Qu'en pensez-vous. Evidemment, il faudrait demander aux éditeurs ce qu'ils en pensent, mais bon, comme vous lisez tous, dites-moi si vos lectures sont généralement écrites au passé ou au présent.

Le plus souvent au ps et à l'imparfait mais il n'y a pas de règle en la matière et tout dépend vraiment du style de l'écrit.

Je pense comme Katarina...
Le roman que j'écris actuellement est au présent, c'est une première ! Mais il y a également beaucoup de retours en arrière, du coup j'emploie le passé...
Il est vrai que le présent apporte un certain dynamisme au texte...

Oui du dynamisme mais peut-être aussi un côté trop scolaire, non ?

Non, je ne trouve pas... En fait le présent me plaît bien. En revanche toute la difficulté réside dans le changement de temps lorsque je repars en arrière, du coup parfois je continue à écrire au passé, alors que je suis revenue dans le présent... Vous suivez ? Donc parfois j'y perds un peu mon latin, mais après plusieurs lectures, je redresse la barre !

Bloulou a écrit:

Non, je ne trouve pas... En fait le présent me plaît bien. En revanche toute la difficulté réside dans le changement de temps lorsque je repars en arrière, du coup parfois je continue à écrire au passé, alors que je suis revenue dans le présent... Vous suivez ? Donc parfois j'y perds un peu mon latin, mais après plusieurs lectures, je redresse la barre !

c'est le gros défaut de quelqu'un que je connais, hé hé !
En se relisant, oui, on doit y arriver .

Qui a parlé de défaut...des noms... des noms...sauf moi off course...

Katarina a écrit:

Bloulou a écrit:

Non, je ne trouve pas... En fait le présent me plaît bien. En revanche toute la difficulté réside dans le changement de temps lorsque je repars en arrière, du coup parfois je continue à écrire au passé, alors que je suis revenue dans le présent... Vous suivez ? Donc parfois j'y perds un peu mon latin, mais après plusieurs lectures, je redresse la barre !

c'est le gros défaut de quelqu'un que je connais, hé hé !
En se relisant, oui, on doit y arriver .

C'est exactement ce qui m'arrive, le présent est mon temps préféré, et vous avez raison, à cause des retours en arrière, il y a parfois cafouillage : il faut se relire et se relire... et encore se relire ! C'est le cas pour mon dernier roman (un été sicilien) hi hi

Voilà ce que je viens de lire sur le site d'un éditeur belge. Bon ok rien de nouveau sous le soleil (même belge) mais j'ai aimé la façon de le dire !

Ne tirez pas sur l’éditeur !
Le candidat auteur, en cas de réponse négative, se sentira probablement frustré et les noms d’oiseaux, voire les insultes vers l’éditeur incompétent qui a refusé sa prose fuseront. Une petite explication du fonctionnement d’une maison d’édition apportera sans doute un éclairage nouveau.

La frilosité de l’éditeur s’explique aisément. La prise de risque financière repose sur ses épaules. En effet, c’est lui qui finance la mise en page, l’impression, une bonne partie de la distribution. Une fois le livre imprimé, il est confié à un distributeur qui le propose (le libraire peut refuser le livre) aux libraires. Ces deux derniers maillons prennent les livres en dépôt. Cela signifie que le livre n’est pas ‘payé’ directement. Le libraire dispose d’un certain délai pour retourner le livre au distributeur (généralement 6 mois). Lorsque que ce délai est passé ou si le libraire réassort l’ouvrage (s’il en commande de nouveau), le distributeur considère le livre comme vendu. Les exemplaires renvoyés chez le distributeur sont renvoyés chez l’éditeur.


La structure du prix du livre
Prenez un livre dont le prix affiché chez votre libraire préféré(e) s’élève à 20 €. Environ 55 % (en cas de vente du livre bien sûr) se retrouvent dans l’escarcelle du distributeur et du libraire, environ 8 % chez l’auteur, 20 % chez l’imprimeur (ce % diminue en fonction de la quantité imprimée, il peut s’accroître en fonction de la qualité de l’impression, de l’utilisation de la couleur, …). Il reste 17 % (soit 3,4 €) à l’éditeur pour financer la mise en page, le marketing (presse, catalogue, présence en foire, …), son investissement, son personnel, son site Internet, les restaurants avec les auteurs et l’hypothétique marge bénéficiaire.

Les paragraphes que vous venez de lire, présentés sur le ton ironique, reflètent la réalité. La majorité des éditeurs sont des passionnés qui ne comptent pas les heures de travail car ils aiment leur métier. L’acceptation ou le refus d’un manuscrit est une question de flair. Je n’aimerais pas être dans la peau de l’éditeur qui a refusé J.K. Rowling (l’auteur d’Harry Potter).

Il est parfait cet article. Il résume tout. Alors, restons zen

J'ai bien aimé la phrase sur "les restaurants avec les auteurs" (nous on attend toujours (rires) et aussi on peut relever que l'auteur d'Harry Potter a AUSSI ETE REFUSEE de prime abord. Ouf, cela remonte le moral (rires)

Merci Chantal !

J'ai envie de copier-coller cet article sur mon blog ! Crois-tu que je puisse le faire ? En citant la source, bien entendu.. si tu veux bien me la donner !

Merci
Bisous

J'ai trouvé cet article sur le site des éditions le Vivier (c'est du belge !) sur www.editionslevivier.com dans la partie contact envoyer un manuscrit ou quelque chose ainsi. Va voir c'est plus simple j'ai pris qu'une partie de la "lettre". sur www.jourdanleclercq.be dans la même rubrique (envoyer un manuscrit) l'éditeur aussi donne de bons conseils. je trouve cela très sympathique.

J'ai lu plus haut que l'auteur touche environ 8 %. En jeunesse, qu'on se le dise, c'est 5 !

Arthur Ténor a écrit:

J'ai lu plus haut que l'auteur touche environ 8 %. En jeunesse, qu'on se le dise, c'est 5 !

je touche encore moins ! 4,5 % !

Moi j'aurais du toucher 6% par livre vendu jusqu'à 1000 puis 8% après le 1001. Mais est-ce que les % sont les mêmes chez tous les éditeurs ou ceux-ci choississent le taux qu'ils veulent ?