concours de nouvelles "la fureur de lire"

Voilà, j'ai un collègue et ami qui a écrit une nouvelle (ce dont je suis bien incapable)
J'y ai mis un peu ma patte et nous voudrions la présenter au concours de la fureur de lire sur le thème "rendez-vous".
La date limite pour l'envoi est le 28 juillet.
Si vous vouliez bien me donner votre avis. Je ne sais pas si nous sommes vraiment dans le sujet. Puis, je crois que ça finit de manière trop abrupte (forcément, c'est moi qui ai rajouté les fioritures au début. Incorrigible je vous dit !)
En plus, il faut 15000 mots maxi, et j'en suis à 15600. Je ne saurais jamais faire court. Je lui avais dit à Philippe qu'il ne fallait pas me la laisser entre les mains.

moi aussi, je fais ce concours ! enfin, si j'ai le temps de finir.

Si je n'oubliais pas de la poster, ce serait mieux



Ce lundi-là, comme tous les jours, Monsieur X descend l’allée de son coquet pavillon de banlieue. C’est un homme très maniaque, dont la vie ritualisée jusqu’aux moindres détails ne souffrent d’aucun écart. Que son courrier soit uniquement composé de factures ou de prospectus alléchants destinés à ruiner son salaire dès le quinze du mois, Monsieur X est d’une ponctualité exemplaire à ce rendez-vous quotidien. Il est 12h 12 très précises lorsqu’il introduit la clé dans la serrure de la boîte sans surprise.
Il n’y a pas de factures ni de prospectus aujourd’hui, et Monsieur X en est quelque peu agacé. Voilà qui dérange par trop ses habitudes. Seule une enveloppe blanche repose sur le fond gris métallique. Le méticuleux s’en empare avec un mouvement du poignet qui indique bien son peu d’intérêt pour la chose. « Mais enfin… puisqu’il n’y a que ça ! »La lettre est bien adressée à son nom, mais c’est l’entête apposé sur son coin gauche qui allume une étincelle de contrariété dans l’œil du receveur.

Tribunal des Pattes Blanches

Comment donc : Tribunal des Pattes Blanches ? Quelle est encore cette plaisanterie ? Quelqu’un lui chercherait-il des noises ? Lui, Monsieur X, un homme droit et sans histoire, un homme juste qui, de toute sa vie, n’a jamais eu affaire avec la justice !
L’honnête citoyen se voit déjà alignant, avec toute la rectitude dont il est capable, les rayures d’un costume de bagnard. Il retourne l’enveloppe et finit par l’ouvrir aussi délicatement que lui permettent ses doigts tremblants. Une lettre, avec le même entête, se trouve à l’intérieur:

Convocation

Vous êtes dans l’obligation de vous présenter, pour affaire urgente vous concernant, ce jeudi à 22h 22, au Tribunal des Pattes Blanches. Ci-joint, un plan.
Obligation… jeudi… 22h 22… Le futur condamné en bafouille d’anxiété. L’endroit marqué d’une croix sur le plan lui parait très suspect et plus que mystérieux. Il est situé à l’autre bout de la ville et dans un lieu sordide où ne se risquerait aux alentours de 22h… 22 qui plus est. La minutie quasi maladive de Monsieur X manque y perdre son latin. C’est décidé, il n’ira pas ! L’image de sa silhouette, menottes aux poignets, descendant l’allée de son pavillon encadrée par deux gendarmes s’impose alors à lui. Soit ! Il ira.
Le jeudi, Monsieur X monte dans sa voiture à 22h pétantes. Il s’est muni de sa convocation et du plan qu’il soupçonne vouloir le mener tout droit en enfer. À la sortie de la ville, il traverse la décharge publique et emprunte le chemin cahotant qui le conduit au cimetière de voitures. À partir de là, il n’y a plus de route. Le conducteur le sait, l’endroit est réputé pour être hanté par quelques esprits maléfiques qui ne se manifestent qu’à la tombée de la nuit. Et justement, celle-ci vient de s’annoncer.
Monsieur X consulte son plan à la lueur du plafonnier afin de repérer grandeur nature l’endroit de son rendez-vous marqué d’une croix. Il semble se situer au-delà de deux rangées de voitures, dont les carcasses empilées forment des ombres inquiétantes à la lumière de ses phares. Monsieur X prend une profonde inspiration, range consciencieusement convocation et plan dans l’enveloppe, et s’engage dans l’allée maudite.
À son grand étonnement, il débouche sur une vaste place délimitée par une imposante bâtisse. Sur sa façade en pierre, apparaissent ces mots en grosses lettres dorées : Tribunal des Pattes Blanches. Monsieur X gare sa voiture. Son angoisse est telle que le tremblement qui agite ses mains se propage jusque dans sa mâchoire. Le claquement de ses dents accompagne son ascension de la volée de marches qui aboutit à une magnifique porte cochère. Sur le fronton, il parvient à déchiffrer cette inscription :
Ici, on entre, mais on n’aboie pas.
Voilà une bien curieuse façon d’accueillir les gens, se dit-il en poussant la lourde porte. L’endroit est désert, éclairé d’une lumière blafarde tombant d’un haut plafond. Une rumeur étrange lui parvient d’une pièce close, située au fond d’un couloir. Monsieur X s’en approche à pas silencieux. Il est 22h 20.
Non, cela suffit ! affirme une voix derrière la porte. J'ai essayé de fonder une association, mais mes amis ont peur des représailles. Je les comprends très bien, et c'est pour cela qu'aujourd'hui, en toute logique, j'ai décidé de saisir le Tribunal des Pattes Blanches. Nos conditions de vie sont inadmissibles. Nous demandons réparation.
S’ensuit une clameur indescriptible qui laisse Monsieur X abasourdi et plus effrayé que jamais. Il est 22h 22 lorsqu’il se décide à pousser la porte.
L’assemblée est exclusivement composée de chiens de toutes races. Un Saint Bernard vient de quitter la barre, remplacé par un Bas Rouge qui n’est autre que celui de Monsieur X. Sur une estrade se tient un homme, les joues creuses, les dents longues et les oreilles pointues. Il est tout de noir vêtu avec une collerette blanche ornée de clous noirs. Monsieur X a juste le temps de remarquer l’os qu’il tient dans sa main droite avant que les trois fatidiques ne s’abattent sur son bureau.
— Affaire 2222. Le Baron Rouge contre Monsieur X. La séance est ouverte. Approchez Monsieur X.
L’interpellé s’exécute et rejoint la barre des accusés. Un silence chargé de menace s’est fait dans la salle.
— Monsieur le Juge, se plaint aussitôt l’assigné, je ne comprends pas. De quoi m’accuse-t-on ?
— Nous sommes là pour en discuter, Monsieur X.
— Discuter avec qui ? Je ne vois que des chiens ici… et vous…
— Monsieur le juge, commence alors le Baron Rouge, sous l’œil consterné de son maître, je vous remercie de me recevoir, ce jour, pour entendre ma requête. Comme vous pouvez le constater, j’ai ameuté mes compatriotes pour me soutenir. Je me fierai à votre impartialité, et à vos qualités de juge respectueux de la loi. Je ne suis peut-être qu'un bas rouge, mais je ne suis pas hagard.
— Monsieur le Baron Rouge, si je vous ai convoqué, ce jour, c'est pour vous écouter. En aucun cas, je ne me permettrai de vous traiter de fou. Tout ce que vous pourrez dire sera notifié et je ne veux entendre que la vérité. Levez la patte et dites : Je le jure.
— Je le jure.
— Je vous écoute.
— Merci. Dans un premier temps, je parlerai de mes nuits. Je dors dans un panier en osier très convenable. À l'intérieur, ma maîtresse a disposé une couverture très douce. Je me repose dans la cuisine et en fin de nuit, je rêve.
Ce rêve est magnifique. Je suis en train de tourner autour de ma copine, nous nous aimons très fort. Nous nous léchons les babines. Et puis là, à l'instant où je vais conclure, et cela à chaque fois, la même musique revient. Je sens un grand coup de pied dans l'osier, et je me réveille en sursaut. Une voix me hurle : dehors ! Par respect pour mon maître, je dois sortir à six heures du matin pour faire mes besoins dans le jardin, et cela par tous les temps. Je n'ai pas toujours envie, alors pour lui faire plaisir, j'essaie de laisser tomber trois gouttes.
— Monsieur X, pourquoi de tels agissements ? demande le Juge en se tournant vers l’accusé.
— Parce que c’est l’heure où moi aussi je vais aux toilettes. La belle affaire !
— Mais pourquoi un grand coup de pied dans le panier ?
— J’ai horreur de le voir dormir pendant que moi je suis debout, lâche Monsieur X avec hauteur.
— Vous savez, Monsieur le Juge, reprend le Baron Rouge, j'ai six ans et cela représente pour les humains quarante-deux printemps. J'ajoute que je n'ai encore jamais goûté aux plaisirs de la jouissance. C'est interdit. Pourtant, je sais bien ce que font mes maîtres dans la chambre : Ils s'éclatent, et même parfois devant moi. Je trouve vraiment cela inhuchien de m'interdire ces choses qu'ils s'autorisent.
— Monsieur X, sermone le Juge en dodelinant de la tête, vous n’avez pas honte. Tout ceci est bien pervers.
Puis se tournant vers le Bas Rouge :
— Je comprends ce que vous me dîtes, mais parfois, vous devez bien être libre de gambader. Il m'est difficile d’imaginer la réalité de vos propos.
— Et pourtant, Monsieur le Juge, tout est réel. Je ne sors que dans le jardin, sous prétexte que je suis le gardien de la maison. J'ai bien tenté de m'évader parfois. Hélas, sans résultat ! Je suis encerclé de grillage et de thuyas de trois mètres de hauteur. Impossible. Le parc est inviolable.
— J'en prends bonne note. Continuez.
— Je suis un toutou malheureux. À la maison, il y a deux enfants, issus des ébats amoureux de mes maîtres. Et, je vous l'assure, ils sont infernaux. Ils sont certes en bas âge : quatre et six ans. Mais de quel droit me montent-ils sur le dos pour me faire avancer comme un cheval. Ils me tirent les poils, ils jouent avec mes oreilles en faisant : tutut.
Alors, quand j'en ai assez, je retrousse légèrement les babines. Et là, mon maître me montre les dents et m’aboie dessus. Des paroles dures, percutantes…
— Par exemple ?
— Si tu continues, on te pique !

À ces mots, une clameur s’élève de l’assemblée : ouah ouah ouah…
— Silence, ordonne le Juge en abattant son maillet d’os. Arrêtez ce vacarme ou je fais évacuer le chenil… euh… pardon, la salle.
— Donc, contraint par ces menaces de montrer ma gentillesse, je lèche le visage de ces chers petits. Erreur ! Une fois de plus, on me crie dessus, car je n'ai pas le droit sous prétexte que je vais leur transmettre des microbes. Vu la méchanceté des maîtres des lieux, ce ne sont pas des microbes que je possède, mais des crobes entiers.
Tenez, Monsieur le Juge, je vais vous exposer un autre épisode douloureux de ma vie, et seule ma maîtresse en est responsable. C'est un face à face quotidien. Je suis bien installé dans mon panier, après avoir vérifié que les deux monstres sont à l'école. Et là, catastrophe, la machine infernale se met en marche. Vous savez, cet engin énorme à roulettes avec son long tuyau flexible qui passe dans tous les coins en faisant un bruit d'enfer.
— L'aspirateur ?
— Évidement, s’immisce Monsieur X qui ne peut en placer une. Il faut bien ramasser les poils que tu laisses trainer partout.
— C'est bien cela. Merci, Monsieur le Juge, poursuit le Baron Rouge sans tenir compte de l’intervention de son maître. Cette invention stupide me lance dans les esgourdes et cela me traumatise énormément. Je suis dans mon lit, il arrive. Donc, je change de pièce, mais il me poursuit et m'agresse à nouveau. Comme ça tous les jours. Il passe par-ci et repasse par-là. Cela durant une heure entière. Je n'ai pas de boules quiès, moi. Quand je crois ne plus l'entendre, ma maîtresse relance la bête, toujours sous l'excuse du sale cabot qui en se déplaçant perd ses poils.
Horrible, je vous assure ! J'ai envie de lui pointer mes crocs dans ses mollets charnus. Je me retiens, sinon, adieu la soupe ! Oh ! À propos de soupe, Monsieur le juge, laissez-moi vous conter.
— Je suis tout ouïe.
— Mes maîtres déjeunent le matin, au lever. Puis, à midi et le soir. Je vous fais grâce du quatre heures des enfants. Imaginez l'odeur venant vous titiller la truffe. Ce mélange de parfum tout droit sorti des casseroles, j’en bave, Monsieur le juge. J'en bave, car il n'y a que le soir, une fois leur repas terminé, que je suis autorisé à manger ces croquettes que j'ai attendues toute la journée.
— Et alors, des croquettes de qualité, Monsieur le Juge, glisse Monsieur X.
— Mangez-en et vous comprendrez ce que je veux dire. Mon seul souper est ignoble, et je préfèrerais ce lapin à la sauce moutarde et ces tagliatelles. Tout cela pour mon bien être, parait-il. Sinon, je grossirais. Quand je vois ma maîtresse, le volume ne lui appartenant pas depuis le jour où elle m'a accueilli, mon maître ferait du bénéfice s’il devait la revendre au kilo.
— À ce point là ?
— Évidement, Monsieur le juge. Elle grignote toute la journée, alors elle forcit à vue d'œil. Et moi, je n'ai même pas droit à un os à moelle.
— Alors ça, elle est forte celle-là ! Je ne supporterai pas plus longtemps de voir ma famille injuriée sans pouvoir la défendre. Je demande la parole, Monsieur le Juge.
— Nous y venons, Monsieur X, nous y venons. Laissez finir votre maître… euh… votre chien.
— Il est vrai que parfois, j'essaie de ruser, surtout quand leurs amis viennent se remplir la panse de ces fabuleux mets que j'hume.
Ma stratégie est la suivante. Je rampe sur le carrelage, sans bruit, et ma langue vient lécher le sol pour récupérer quelques miettes. Là encore, la malchance me poursuit. Je me fais gauler. On me dit d'aller au panier et on me traite de morphale, doublé de pique gamelle. Si vous voyiez tout ce qu'ils peuvent engloutir durant ces repas entre amis ! Ce sont les invités les pique assiettes.
Et ces restes ! Quel festin je loupe ! Mes maîtres n'oublient jamais de mettre la poubelle hors d'atteinte de ma gueule.
— Mais c’est pour ton bien, voyons…
— J'ai cette intention de les tuer parfois, mais là encore, je finirais euthanasié.
— Effectivement. Le meurtre n'arrangerait rien.
— Mais le tien, si !
— Monsieur X, un peu de tenue, je vous prie.
— J'aimerais aussi aboyer sur des faits qui sont à mon sens intolérables et démontrent, une fois de plus, la misérable vie que je mène.
— Ah ! Ici, on entre, mais on n’aboie pas. C’est écrit sur la porte cochère.
— C’est tout à votre honneur de l’avoir remarqué, Monsieur X, mais je vous prie une dernière fois de vous taire. Vous parlerez lorsque vous y serez invité. Monsieur le Baron Rouge, je vous écoute avec intérêt.
— Voilà. Je ne sais où me situer dans cette maison, car rien ne va. On me met dehors pour faire mes besoins, alors j'urine sur les fleurs. J’ai entendu dire que cela les fortifiait. Mais voilà que la mégère me court après, le sécateur à la main, en criant : Sale bête, je vais te la couper ! Je me fais réprimander soit pour l'arrosage des fleurs, soit pour le pâté dans la cour. Où voulez-vous que je fasse, Monsieur le juge? Je n'ai pas de pot de chambre, moi. À moins de manger ma crotte, je ne vois pas d'autres solutions. Et puis, on me met dehors pour mes besoins par tous les temps…
— Même quand il pleut ?
— Monsieur le Juge, je suis scandalisé ! Tous les mensonges que j’entends ici me hérissent les poils !
— Silence ou je vous musèle ! Poursuivez Monsieur le Baron Rouge.
— Oui, Monsieur le Juge, même quand il pleut. Et c'est le bouquet final. Je fais des traces et il faut la serpillère et ce satané manche à balai que je dois éviter à tout prix car la rombière est très en colère.
— Monsieur X, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
— Que tout ceci n’est qu’une mascarade ! Un chien qui parle, un juge aux dents longues… et pourquoi pas un maître qui aboie tant que nous y sommes ? Alors, permettez-moi de hurler à la mort sur un fait qui empoisonne ma famille au quotidien. Ce… Baron Rouge, Monsieur le Juge, ne cesse à longueur de journée de lâcher des pets comme on lâcherait des obus sur son ennemi. Croyez-vous que cela soit vivable ?
— Ainsi, vous lâchez des pets, Monsieur le Baron Rouge ? Qu’avez-vous à dire ?
L’interpellé retrousse une babine ennuyée sur ses canines jaunes. Il sent que son plaidoyer est mis à mal par cette révélation, et qu’il vaut mieux faire preuve de bonne volonté.
— Que la paix serait préférable aux pets ? avance-t-il non sans mauvaise foi.
— Je suis bien aise de vous l’entendre dire, répond le juge d’un ton sévère.
Puis se tournant vers les deux protagonistes :
— Monsieur X, Monsieur le Baron Rouge, j’ai pris note de vos déclarations. Je vous ferai parvenir ma décision après délibération sous trois semaines par os recommandé. La séance est levée.
Le maillet en os s’abat, aussitôt suivi par un concert d’aboiements. Monsieur X traverse la salle sans un regard pour son chien, la tête haute et la démarche raide.
Un rendez-vous inquiétant pour un procès saugrenu, présidé par un singulier juge au milieu d’une assemblée insolite. Il n’en parlera à personne. Il sait d’avance qu’on ne le croira pas.

MDR, vous remplacez le panneau comique de la première page par N U L bien sûr.

je te donnerai mon avis qd je l'aurai lu.

Apparement ya pas mal d'abhération, surtout au point de vue déroulement d'un procès. Mais bon, il s'agit d'une mascarade, c'est évident.

je me suis permise de corriger deux ou trois fautes..
J'adore ce texte, tu penses, un texte sur les chiens !

Je l'ai mis sur tnn aussi, et Joe, qui est un sabreur de texte sans nom, ne m'a pas loupé. Mais pour une fois, il a raison. Il faut que j'enlève pas mal de fioritures au début et que j'en mette plutôt dans le procès.
En plus, il connait le milieu juridique, donc il a été de bon conseil.
Si tu veux, je mettrais la V2 ici, et je compte sur toi pour repérer les fautes que je n'aurais pas vu (ou pas su) ok ?

c'est quoi la V2 ? ah oui, la version 2 ! ah là là, ces abréviations, je ne m'y fais pas , moi !

si tu dois raccourcir, il faut raccourcir mais je n'ai rien trouvé d'inutile, sincèrement.

J'étais à 15600 mots, et il n'en fallait que 15000. Il fallait que je sabre de toute façon.

Tu es sûre que ce n'est pas plutôt 15 000 caractères ?

K' a écrit:

Tu es sûre que ce n'est pas plutôt 15 000 caractères ?

oui tu as raison, tu as l'oeil sur tout ce qu'on dit, on a intérêt à faire gaffe !

Katarina a écrit:

K' a écrit:

Tu es sûre que ce n'est pas plutôt 15 000 caractères ?

oui tu as raison, tu as l'oeil sur tout ce qu'on dit, on a intérêt à faire gaffe !

Je suis un Argus !

Non, en fait, je lis brièvement en ce moment, n'ayant pas trop le temps, et j'en suis désolé, mais cela m'a tout de même interpellé sur le coup...

Bon courage pour ta nouvelle azul, tiens-nous au courant !

j'ai terminé hier soir ma nouvelle pour le concours la fureur de lire. je ne vs la soumets pas car vous risqueriez d'être choqués. J'ai plutôt fait dans l'étrange et le sexe, mon genre, quoi ! ha ha ha ha !

Une bête de sexe...je vous dis...(je rigole...)...

y'en a qu'on compare à lévy, moi on va me comparer à houellebeck, hé hé !!
tu parles ! j'aimerais bien écrire cru, mais ma conscience me l'interdit, ça reste toujours trsè soft, la peur du "mais que va-t-on penser de moi ?"

Houellebeck ou Beigbeder ?
Mais pourquoi l'un a envie de trucider tut le monde (l'homme aux chats) et l'autre d'écrire cul ? (la dadame au chien) . Est-ce que les animaux vous inspirent à ce point ? Bon, j'ai deux canards, j'écris dans quel registre alors moi ?

Katarina a écrit:

ça reste toujours trsè soft, la peur du "mais que va-t-on penser de moi ?"

Mais nous le pensons déjà ma chère ...que de fantasmes...

Melle Parker a écrit:

Houellebeck ou Beigbeder ?
Mais pourquoi l'un a envie de trucider tut le monde (l'homme aux chats) et l'autre d'écrire cul ? (la dadame au chien) . Est-ce que les animaux vous inspirent à ce point ? Bon, j'ai deux canards, j'écris dans quel registre alors moi ?

Dis donc l'étrangère( mouais sorti de la Savoie j'aborde des terres inconnues...-:)...je n'écris pas que sur les chats et je ne trucide pas toujours...dans mon petit dernier, il n'y a aucun cadavre dans les placards...Pour moi le bestiaire est complet, je préfère parler des gens, il est vrai que j'adore les chats, mais pas au point d'en faire une fixation littéraire...quoique pour Mme Tchi Tchi avec des molosses de cet acabit, elle peut demander à être sponsorisée par Brigitte B.....

oh !!!!!
les gens qui aiment les chiens aiment aussi les chats, le contraire est souvent faux !

Et plus je vois les hommes plus j'aime les bêtes (et c'est pas BB qui l'a dit mais elle le pense surement !) Bon j'ai trouvé : avec mes canards je vais écrire un bouquin sur la cuisine (canard laqué, à l'orange, etc.)

Melle Parker a écrit:

Et plus je vois les hommes plus j'aime les bêtes (et c'est pas BB qui l'a dit mais elle le pense surement !) Bon j'ai trouvé : avec mes canards je vais écrire un bouquin sur la cuisine (canard laqué, à l'orange, etc.)

TU FAIS MIEUX : tu tues tes deux canards pour essayer des nouvelles recettes... ok! je sors !

c'est marrant ce que tu dis : moi, j'ai dit ça dernièrement et on m'a traitée de parano.

Les BELGES sont curieux quand même. Pour le concours "la fureur de lire", on ne devait pas relier nos feuilles mais les attacher apr un trombone. J'ai jamais vu ça encore.